Lorsque l’auteur fit par hasard la connaissance de Khaddouj, elle ne s’imaginait pas que derrière ce visage radieux se cachait une vie extraordinaire, ne ressemblant à aucune autre. D’une enfance difficile au Maroc à sa pleine intégration à Annecy, la vie de Khaddouj est un itinéraire semé d’embûches, et d’épreuves, mais de joies aussi. Sous la plume de Corinne Bouvet de Maisonneuve, Khaddouj s’épanche pour la première fois, avec une simplicité et une émotion rare. Khaddouj, c’est avant tout le parcours d’une femme qui, par delà les obstacles, a su trouver la force de construire sa propre autonomie.
Constantin, un directeur de la communication parisien se retrouvant privé de sa voix à la suite d’une opération sur les cordes vocales part en convalescence en Haute-savoie. Egaré et bloqué par le verglas et la neige, le héros trouve refuge à Torchebise, chez un couple de vieux haut-savoyards qui vivent installés hors du temps. Rien chez eux ne ressemble au quotidien de Constantin. Muet, incapable de se définir sans paroles, il se retrouve mis en face d'une réalité qui l'oblige à une sincérité oubliée. À tout moment, l’histoire rebondit entre ces deux univers opposés : le monde professionnel de Constantin, bavard, clinquant, et le monde simple de Torchebise, modeste hameau haut-savoyard, torchant la bise au milieu de nulle part, à l’image de son environnement âpre et grandiose. Torchebise ou quand l’effervescence urbaine rencontre le silence montagnard…
Annoncé dès les premières lignes, l'amour s'installe en filigrane tout au long du récit. L'existence d'Alice ressembla à une maison rongée par les termites. Un mari, deux enfants, une demeure agréable, une profession qu'elle aime, et cependant, les piliers de son affection s'effritent. Alice jette son cœur au fil de sa plume, brasse les souvenirs, exigeant, pardonnant. Mais qui est cet homme annoncé dans les cartes ? Quelle est la part du réel et celle de la fiction ? Un amour annoncé certes, mais qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page où là, seulement lui sera dévoilé le fin mot de l'histoire.
Qui sont nos ennemis ? La solitude, la vieillesse, la mort… ? En vérité, n’est-ce pas plutôt notre peur : la peur de l’Autre. La peur de le rencontrer, comme la peur de le perdre. Dans cet ordre d’idée, Le Mat et le merveilleux raconte l’histoire d’un homme qui “se met en route”, toutes ses prudences bousculées par le destin…
En 1999, son auteure reçut le prix de la Plume de l’espoir, décerné par la Société des Auteurs Savoyards. En février 2005, Le roman de Georgette a fait l’objet d’une adaptation télévisée sur France 2. Le film, avec plus de six millions de téléspectateurs, aurait battu les records d’audimat des trois principales chaînes. On peut regretter cependant une adaptation exagérément libre du roman…
Nul n’est à l’abri du bonheur ! Même les âmes les moins douées peuvent voir un jour le soleil se souvenir d’eux. Dans cet esprit-là, l’histoire de Georgette Bidet est un véritable baume au cœur des plus désillusionnés.